Les jeunes lecteurs belges invités à prendre la route

Présentée à la Foire du livre de Bruxelles, l’exposition itinérante « Sur la route » (sic) propose aux jeunes visiteurs, par le biais d’une sélection de 40 ouvrages, de découvrir carnets de voyage, récits initiatiques et d’aventures autour de l’exil et des chemins. Au cœur du projet : la volonté de sensibiliser les jeunes lecteurs aux itinéraires mais aussi aux migrations, sujet d’actualité s’il en est. Accompagnée d’un répertoire et mise gratuitement à la disposition des bibliothécaires, enseignants, animateurs et autres médiateurs du livre, cette exposition sera visible en Belgique ces trois prochaines années. Isabelle Decuyper, responsable de la promotion de la littérature de jeunesse au sein du Service général Lettres et Livre, a répondu à nos questions.

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Mobile Homes, sortie sans issue ?

Présenté lors de la Quinzaine des Réalisateurs du 49ème Festival de Cannes, Mobile Homes est un premier film sans grande originalité, mais d’une sincérité indiscutable, et plutôt malin. En effet, le réalisateur y a recours à un élément propice aux métaphores sur le mouvement et l’immobilité, sur la libération ou l’enchaînement, à savoir le mobile home. Par le truchement de cet objet totalement banal, voire trivial pour les nord-américains, mais vivifié par l’œil neuf du cinéaste français, le film pose une question essentielle: peut-on vraiment changer de vie ?

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Amaia et Marvin, nouveau départ

Elle est espagnole, il est français. Tous les deux diplômés d’une grande école helvétique et destinés à une « belle carrière », ils ont largué les amarres pour un road trip en couple et en moto, dont ils ne veulent définir ni la destination, ni la durée, animés par une forte volonté de découvrir le monde, et de questionner nos modes de vie. Rencontre à l’heure du départ.

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Beyrouth la nuit

Dans sa BD, son roman graphique Beirut Bloody Beirut, la jeune auteure Tracy Chahwan campe un road movie urbain dont le personnage central est la ville de Beyrouth. Au travers d’un graphisme nerveux, d’un usage du noir et blanc ponctué de pointes de mauve, elle narre l’anti-odyssée de deux jeunes femmes, Ramona et Lio, qui, au retour de voyage, débarquent à l’aéroport international de Rafic Hariri. Grimpant dans un taxi afin de regagner Jounieh, elles se trouvent entraînées dans une série d’événements marqués par l’extrême violence. Dès les premières cases, le cosmopolitisme beyrouthin, la diversité des communautés religieuses, sociales sont au rendez-vous. Crêtes iroquoises de touristes punks, costume d’hommes d’affaires, hijabs, djellabas, croix donnent le ton d’une société multiculturelle.

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